Mini camp, maxi succès : des séjours d’été marquants pour tous – Site Chefs-Cadres | Scouts et Guides de France

Mini camp, maxi succès : des séjours d’été marquants pour tous

400 jeunes en situation de précarité économique et sociale sont partis camper cet été pour vivre de vraies vacances, très appréciées par les participants comme par les encadrants. Un défi qu’ont relevé avec enthousiasme 150 adultes bénévoles. De belles expériences menées par les Scouts et Guides de France, en partenariat notamment avec le Samu Social de Paris, le Secours Catholique, le Secours Populaire, Emmaüs Solidarité, l’Armée du Salut, les Apprentis d’Auteuil, Droit à l’Ecole ou encore L’Institut Don Bosco.

Sortir de sa zone de confort et partager le scoutisme différemment : des objectifs stimulants pour ces 150 chefs et cheftaines de tous les âges qui ont donné vie à la proposition des Scouts et Guides de France de s’ouvrir concrètement à la diversité et à l’inclusion. Une première expérience réussie en 2020 a permis de voir plus grand en 2021, et le mouvement rêve de passer à une vitesse supérieure en 2022 !

Du « clé en main » ou presque

« C’est super de partir ainsi : on n’a que la partie fun à assurer comme chef et cheftaine ! » rapporte Baptiste, l’un des chefs sur un mini-camp. « Pas d’administratif à faire, ni de financier : la structure des Scouts et Guides de France prend tout en charge. A nous de nous concentrer sur l’imaginaire et ce que l’on veut faire vivre aux jeunes ; c’est top ! »

En effet, l’équipe nationale Diversité et inclusion fait tout pour faciliter ces séjours : repérage et négociation avec les partenaires, montage administratif des dossiers de camps, point financier sur le camp mais aussi en amont, rencontre avec les chefs et cheftaines volontaires, explication des attentes, planning des maîtrises selon les disponibilités de chacun…

« En maîtrise, on ne se connaissait pas avant et je craignais un peu nos différences de vue éventuelles sur la façon de vivre le scoutisme » ajoute Clara. « En fait, cela n’a pas d’importance, on est tout de suite pris par l’essentiel à vivre et à partager, et c’est génial ! » Les équipes de maîtrise sont volontairement plus étoffées que pour d’autres camps. L’objectif : être encore plus disponibles pour ces jeunes qui viennent à la découverte du scoutisme mais aussi parfois simplement de la vie en groupe, de la nature, des installations ou de la cuisine au feu de bois !

Une expérience riche et intense

Faire vivre en 3 jours un condensé de scoutisme peut sembler un pari fou, mais ça marche ! « On a tous l’impression d’être partis plus longtemps tellement c’était fort, du côté de la maîtrise comme du côté des jeunes. » ajoute Baptiste. Chaque maîtrise développe l’imaginaire de son choix, adapté à la tranche d’âge. Au début, cela en surprend plus d’un qui peut trouver bizarre de se déguiser pour faire un jeu, ou d’admettre que le ballon de foot est une tortue ! A la question posée aux membres des maîtrises « quel est ton meilleur souvenir du camp ? », la réponse tombe sans ambages : tout !

Vers le futur, côté participants

Ces journées vécues par les jeunes ont visiblement un impact très positif : certains ont envie d’intégrer un groupe afin de vivre du scoutisme pendant l’année. Même si cela peut s’avérer difficile compte tenu de la précarité de leur situation : un bémol pas toujours évident à accepter en tant que chef et cheftaine…

Certains jeunes étaient aussi vivement intéressés par des formations d’animateurs, interrogeant les maîtrises sur le BAFA. D’autres attendent déjà l’été prochain pour recommencer ! « A la rentrée, ils auront eu des choses à raconter et à partager, cela aussi les valorise et nous sommes heureux d’avoir pu leur offrir cela également » détaille Baptiste. Et d’imaginer que de telles expériences puissent être reconduites aux petites vacances de la Toussaint ou de printemps, pourquoi pas ?

Et côté maîtrise

« J’ai hâte de me réinvestir dans cette démarche ; cela donne trois fois plus de sens à ce qu’on fait dans le scoutisme » explique Clara. « Sans oublier que trouver trois jours pour faire un camp, ce n’est pas compliqué, même si l’on travaille : il suffit de prendre un seul jour de congé pour vivre du vrai scoutisme, c’est génial aussi ! »

Pour Nolwenn, cheftaine sur un autre mini-camp : « Cela doit donner envie d’implanter de la véritable diversité dans son groupe, de faire réfléchir à comment faire découvrir le scoutisme à des enfants qui sont en hôtels sociaux, à se questionner sur l’ouverture de nos groupes. »

Des questions ? Envie de faire des mini camps ? Contact : diversite@sgdf.fr