« En Assemblée Générale, nos voix ont clairement de l’impact ! » – Site Chefs-Cadres | Scouts et Guides de France

« En Assemblée Générale, nos voix ont clairement de l’impact ! »

L’Assemblée Générale des SGDF qui s’est tenue à Jambville les 3 et 4 mai derniers a permis à 2000 personnes de se retrouver et de vivre ce week-end intense. Chacun a participé à sa façon, mêlant parfois plusieurs rôles : membres de commission, équipiers de service, représentants associatifs votants, observateurs…

Capucine Morlot, représentante associative au sein du territoire Champagne Nord fait part de son vécu pendant ces deux journées.

Faire vivre la démocratie au sein du mouvement

Pour moi, l’Assemblée Générale n’est pas simplement un rassemblement d’adhérents et d’adhérentes, obligatoire pour toute association. C’est aussi et surtout l’occasion de rencontrer d’autres bénévoles, salariés et jeunes qui partagent les mêmes ambitions et les mêmes valeurs que moi, de faire vivre la démocratie au sein du mouvement, d’élire le conseil d’administration, de voter pour des résolutions qui projetteront l’association vers d’autres horizons, toujours ambitieux afin de toujours proposer un scoutisme de qualité.    

La mission de représentant associatif trouve toute son importance lors des votes, car nos voix ont clairement de l’impact ! L’exemple qui me vient en tête est que l’année dernière, une résolution avait été refusée par l’assemblée. Cette année, elle a pu être représentée, ré-expliquée, comprise et finalement a été approuvée et votée. Il est important pour nous, représentant et représentante associatifs, de toucher ainsi du doigt, la démocratie au sein du mouvement.

Réfléchir à la mise en pratique dès le vote en AG

Les résolutions que nous avons votées lors des assemblées générales ont un impact direct sur la qualité de nos actions proposées pour tous les adhérents. Comme pour toutes les actions et formations que nous proposons chez les Scouts et Guides de France, les actions de cette résolution devront bien évidemment être adaptées en fonction du public. Par exemple, nous ne proposons pas les mêmes temps de réflexions pour des farfadets que pour des chefs et cheftaines.

Je pense que nous, représentants associatifs, devrons présenter cette résolution à nos unités, groupes et territoires, avec des idées concrètes, empruntées aux autres participants lors de l’AG, de ce que nous souhaiterions mettre en place en fonction de nos missions et de notre échelon. Ces idées feront office de réflexions communes et seront amenées à évoluer, à devenir réalistes.

La résolution « Ensemble, à tes côtés ! » m’a permis de réfléchir sur les actions que j’ai déjà pu mettre en place lors de mes camps ou à l’année, de les faire évoluer et de réfléchir sur de potentielles nouvelles actions pour mon camp de cet été. Par exemple, pour mon camp accompagné de cet été, notre équipe pilote va installer une yourte ouverte aux encadrants et jeunes afin de pouvoir se déconnecter lorsqu’ils en ressentiront le besoin, d’exprimer leurs émotions et sentiments (notamment via des activités créatives), d’être écoutés par des personnes extérieures en plus de leurs encadrants et co-encadrants. Ils pourront également découvrir des outils comme « Total respect » ou bien « non, mais genre » que les chefs et cheftaines pourront utiliser pendant la durée du camp.

Tout le monde peut être candidat au conseil d’administration

Quelques jours avant l’Assemblée Générale (AG), tous les représentants associatifs ont reçu par mail des documents à lire avant le jour-J, dont les professions de foi des candidats et candidates au Conseil d’Administration (CA). Je trouve qu’il est important de les lire en amont de l’AG car elles complètent les discours très rapides des candidats et candidates.

C’est notamment lors de ce vote que je trouve que nos voix ont le plus d’impact. Selon nos envies pour le mouvement, les représentants associatifs votent pour des candidats qui ont des ambitions et qualités très différentes. Même si le résultat final n’est pas identique à mon vote, je respecte le choix commun, c’est aussi ça la démocratie.

L’étape d’après, en axe d’amélioration et de mon point de vue, serait qu’il y ait plus de candidatures féminines et spontanées. Tout le monde peut être candidat ou candidate au Conseil d’administration, qu’importe sa mission, son genre et ses ambitions. Les candidats et candidates doivent être élus pour leurs qualités. Pour nous guider dans nos votes, ces qualités requises sont mêmes évoquées avant le passage du premier candidat.

« On regrette rarement d’avoir osé, mais toujours de ne pas avoir essayé. »